« Le lac est omniprésent et représente le fond général du texte. […] Dans la tempête matinale, c’est l’eau des profondeurs qui menace […]. Il est inutile ici d’insister sur la symbolique sexuelle : le bateau, « la chaleur et l’agitation » de Julie, les planches écartées, le verbe inonder (employé à plusieurs reprises, en d’autres circonstances, dans des passages parfaitement révélateurs), la mort imaginée au milieu des flots, etc. Dans l’épisode médian, [c’est] l’eau des sommets qui traverse la scène […]. Enfin le soir, au moment où « l’attendrissement » surmonte « le désespoir », l’eau monte de l’intérieur des êtres : ce sont les « torrents de larmes ». » (Jean Starobinski, « La Forme du jour », Cahiers pour un temps, pp. 204-205.)
Le « flux et reflux » du lac (Rêveries, p. 1045) répondent aux « érotiques transports », préludes à la Julie (Confessions, p. 431, p. 438), et à l’auto-érotisme de la dérive en barque (Rêveries, p. 1044).
Notes associées : Bord de l’eau, Supplément.