« Le discours des Rêveries, ce n’est plus celui d’un sujet éclairé par la lumière des mots pour le regard des autres, mais au contraire, autour d’un sujet présent à lui-même dans son intégralité et vivant dans un tout autre ordre que celui de ce monde, des mots rassemblés qui reçoivent de lui leur lumière. » (Alain Grosrichard, « Gravité de Rousseau » Les Cahiers pour l’analyse, L’Impensé de Jean-Jacques Rousseau, p. 63.)
« Oui, sans doute, il faut que j’aye fait sans que je m’en apperçusse un saut de la veille au sommeil ou plustot de la vie à la mort. » (Rêveries, p. 995.) L’état de rêverie est une mort qui s’oppose paradoxalement aux ténèbres qui ont précédé (Rêveries, p. 1076). La mort véritable ne serait alors qu’une simple séparation que Rousseau constate, voire invente (Confessions, p. 205, p. 282, p. 329).